Les performances web sont depuis quelques années un enjeu majeur dans la création d’un site internet. Je vous explique en quoi elle consiste et quelques pistes à étudier pour les améliorer.
Qu’est-ce que les webperformances d’un site internet ?
Les webperfomances sont le temps de réponse entre une demande d’accès à un site internet (ou une de ses pages) et l’accès réel pour l’internaute. Exemple, c’est le temps entre votre clic depuis Google et le téléchargement complet de la page concernée. Plus il est long, moins c’est agréable pour l’internaute et plus Google, théoriquement, vous sanctionnera. Sachez qu’un site qui se charge en plus de 5 secondes a un taux de rebond (l’internaute quitte la page) 2 fois plus élevé qu’un site qui se charge en 1 seconde !
Pourquoi est-ce important ?
Sans être exhaustif, les performances sont importantes pour les raisons suivantes :
- C’est un critère de bon positionnement au niveau référencement pour Google.
- C’est un réel enjeu business, car un internaute dans une situation de navigation qui peut varier, peut décider de quitter le site si celui est top lent. Cette mauvaise expérience, peut aussi avoir pour conséquence, que l’internaute ne revienne plus du tout sur le site internet.
Quelles sont les astuces pour avoir de bonnes webperformances ?
La performance d’un site internet ne dépend pas uniquement des développeurs qui l’ont construit. En effet, la performance incombe à toutes les parties prenantes du site internet : clients, commanditaires, contributeurs de contenu du site compris. En voici quelques éléments :
- Les images contribuées doivent avoir la bonne extension (jpg, gif, svg, etc..) selon la typologie (paysage, pictogramme, etc..). Ces images doivent être ajustées avec un équilibre entre le poids en Ko (Kilooctets) et la pixellisation, netteté / qualité de l’image. Une image supérieure à 400Ko doit être réduite.
- Des techniques de minification (fait de réduire les espaces dans le code dans les fichiers et donc de réduire le poids de ces derniers) et concaténation (fait de cumuler les fichiers en 1, et donc réduire le nombre d’appel à ressources, requêtes du navigateur) de fichiers techniques (constituant le site) existent pour faire performer le site internet.
- Des techniques aussi appelées CDN (Content Delivery Network) permettent d’amener de la rapidité de chargement. Concrètement, il s’agit de fichiers souvent communs à beaucoup de sites internet, qui sont hébergés sur des serveurs tiers au site en lui-même. Le gain ici, est que ces fichiers sont en général déjà chargés sur le navigateur de l’internaute. Par conséquent, quand l’internaute arrive sur notre site, il n’a pas à charger un certain nombre de fichiers déjà en “cache” dans son navigateur.
- D’autres techniques et approches existent. Des outils permettent de mesurer et d’identifier les axes d’amélioration.
Quels sont les outils pour mesurer les performances d’un site internet et les axes d’amélioration ?
L’outil le plus connu et probablement le plus utilisé et celui fourni par Google : PageSpeed. Il donne beaucoup de critères et conseils d’amélioration dans l’exécution de la page testée.
Un outil très intéressant également est WebPageTest, il permet de faire de capturer des vidéos d’expérience utilisateur, sur votre site internet, selon son pays, son navigateur, sa connexion etc… Il est possible également de comparer les expériences de performance entre plusieurs sites.
Un des leaders français du sujet est Dareboost (payant).
Quels sont les indicateurs existants en termes de webperformance ?
Depuis quelques mois, Google communique sur les Web Core Vitals (un article va être fait dessus) que l’on a via la Google Search Console avec 3 indicateurs :
- Largest Contentful Paint (LCP) : il s’agit du temps de chargement où le plus grand élément du contenu (image, vidéo, texte…) au-dessus de la ligne de flottaison est entièrement chargé. Il doit être inférieur à 2.5 secondes. Concrètement, les sites qui ont une grande image en haut sont généralement pénalisés.
- First Input Delay (FID) : il mesure la réactivité de la page internet, c’est le temps de latence entre une action de l’utilisateur (clic par exemple) et celui où le navigateur y répond. Il doit être inférieur à 100ms.
- Cumulative Layout Shift (CLS) : il mesure la stabilité visuelle de la page. Un bloc apparait puis un autre lui prend la place, on a tous vécu cela sur internet ce qui provoque des clics au mauvais endroits. Il doit être inférieur à 0.1.
Conclusion
On peut voir qu’optimiser les performances inclut beaucoup de critères et ne doivent pas être négligés pour la création ou l’optimisation d’un site internet.
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Tony | Expert en création de site internet